Les impôts

Depuis que les feuilles d'imposition sont arrivées, on entend parler presque que de ça. Sur Facebook, une amie écrit que ses impôts passe de 43 €/mois à 110€/mois. À la cantine, c'est le même refrain comment l'impôt a-t-il pu augmenter autant ? J'ai même entendu des gens dont les impôts ont triplé de quoi stopper net l'emploi de la femme de ménage.



Alors voici la lettre ouverte à Mr le président de la République. De toute façon, je peux bien écrire ce que je veux, il ne la lira pas. Je vais donc essayer de rester un minimum poli. Il n'est pas sûr qu'avec la passion, je ne m'emporte pas un peu.



Mr Le Président



Je vous écris, car on n'en peut plus. Ça, vous le savez, mais vous ne le vivez pas. Vous n'avez jamais connu des fins de mois difficiles ou un sous est un sous. Votre politique est peut-être la bonne à long terme. En attendant la classe moyenne en prend pour son grade. Je ne vous parlerais pas de mes parents, qui avec leur retraite de misère, ont sûrement quelques difficultés, mais ont aussi la pudeur de ne pas nous en faire part.



Cela dit, vous avez cassé un cercle vicieux qu'il aurait mieux valu ne pas couper. Vous avez agité le torchon des 75% d'imposition pour les ménages les plus riches au delà du premier million gagné. Les finances ne pouvaient pas se contenter de 50% (ce qui est déjà énorme). Sans compter que les années suivantes ils doivent s'acquiter le ISF. En clair, ces riches, sur lesquels tout le monde crache, ils payent plusieurs fois des impôts sur les mêmes gains. Mais ça, vous vous gardez bien de l'expliquer au petit monde. C'est tellement mieux que les riches soient pris à partie plutôt que les politiques. De fait, les riches sont partis hors des frontières, et pas forcément loin. J'ai été témoin des camions de déménagement à Neuilly-sur-Seine avant votre élection, puis l'accélération après. Celui-ci part en Hollande (rire), celui-là en Angleterre, en Belgique, etc. Et surtout, ils ont vendu leur résidence, signe qu'ils ne reviendront pas. Avec eux, ils ont amené leur richesse que vous ne pourrez plus imposer. Ensuite, il faut voir les emplois détruits. En premiers lieux, les employés de maison qui se retrouvent et qui peineront à en trouver un nouveau. Certains, sont partis avec leur entreprise. Des entreprises qui rapportaient gros aux impôts. Ce n'est pas tout, ces riches n'apporteront plus les finances aux start-ups. Loin des yeux, loin du cœur. Votre calcul sur les 75% était une pure bêtise qu'il aurait fallu désamorcer depuis le début.



Maintenant que les impôts n'entrent plus et qu'il faut bien faire tourner les institutions, vous vous tournez vers la classe moyenne. Mais elle aussi peut se barrer à l'étranger. Il reste quoi en France, la désolation et le FN ? Vous espérez que des investisseurs étrangers viennent investir en France. Rien ne les y incitent. Au mieux ils rachètent nos fleurons en difficultés pour mieux les démenteler. Nous avons 2 grosses ressources, le tourisme et la matière grise. La première se dégrade en fonction du moral des Français, la deuxième se barre à l'étranger. On forme les ingénieurs pour les entreprises étrangère qui vont ensuite acheter ce qu'il reste en France.



Vous voulez relancer la consommation, avec les nouveaux impôts, elle va ralentir.



Vos conseillers sont soit mauvais, soit stupides, changez en. Choisissez des gens qui ne sont pas nés une cuillère en argent de la bouche. Arrêtons d'inventer la monarchie, ou le fils d'un politique le remplace poste par poste. Arrêtons les entreprises qui prévoient des pots-de-vin dans leur appel d'offres. Un véritable cancer qui petit à petit ruine l'économie. Favorisons les entreprises qui exportent, arrêtons le Franco Français, 50 ans que cela ne fonctionne pas. Demandons au majistrat de ne pas adhérer à un parti politique. Trouvons des gens intègrent, dont l'intérêt général prime sur son propre intérêt.



Tout est à revoir et surtout arrêtez de vendre du rêve.



Changez le système.

 

 

 

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